Manduel chef-lieu de canton 1790-1801  

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16 octobre 1790: Le Directoire du département demande:
1) Que les villages de Bouillargues, Rodilhan, Caissargues et Garons composant la 13° section de Nîmes, forment entre eux et séparément de la ville, une seule et même municipalité ayant Bouillargues pour chef-lieu;
2) Que les communautés de Redessan et de Manduel soient distraites du canton de Marguerittes pour former avec Rodilhan, Bouillargues, Caissargues et Garons un canton ayant Manduel pour chef-lieu.

Archives départemental du Gard 1.L 4, 2, n°50

 

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La formation de ce 8°canton du district de Nîmes fut autorisé par décret de l'Assemblée Nationale du 10 Novembre 1790.

François Rouvière T 1 p 69

Histoire de la Révolution Française dans le Gard

    Une Délibération du Conseil de Canton Président: Pouzolz Commissaire du Directoire Exécutif

En l'an IV de la République, Pierre François Scipion POUZOLZ étant président du canton de Manduel, il fut fait état de l'actif et du passif.
En ce qui concerne la commune de Manduel, nous relevons:

1) 400 saumées de Garrigues à 42f la saumée: 28800 en numéraire métallique.
2) Le Terrier 6 émines à 6f l'émine = 36f (pour prendre la sable et abreuver le bétail).
3) Font-Mérian l'émine 24f  3 petites fontaines qui fournissent l'eau à toute la commune.
4) L'Abadie ou terre des Abbats: 6 émines à 77f = ;432f.
5) Lusignan 4 boisseaux 600f, César Auguste fit bâtir un monument dont les anciens vestiges existent: conserver les débris d'un ancien édifice
6) Font de l'Arrière 1000f, fontaine avec son lavoir.
7) 3 emplacements dans l'enceinte du village: 
    a)derrière le Fort
    b) à coté du presbytère
    c) illisible
8) Le ci-devant presbytère et le jardin 8000f.
9) La maison commune (archives - administrations municipales - maison d'arrêt du canton) et un lopin de terre 2700f.
10) La principale place publique du village appelée l'Allée.
11) Les différentes rues du village .
12) Le four communal.

Cette énumération nous renseigne sur l'état du village pendant la Révolution.
    Le boisseau vaut 1 are (100m2).
    L'émine vaut 8 ares (800m2) environ (cela dépend des villages).
    La saumée vaut 8 émines.
Ces anciennes mesures agraires étaient également employées comme mesures de capacité.
La saumée par exemple correspondait à la capacité que pouvait transporter une ânesse (saume en provençal) et ensemencer une saumée (mesure agraire).
Ces anciennes unités variaient d'un village à l'autre.
 
 
 
 


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