(MG I, AG M12522) En ajoutant à ses acquisitions propres l'assise
territoriale des libéralités royales par lesquelles Philippe-le-Bel récompensa
la mission d'Anagni, Guillaume de Nogaret; entre 1291 et 1309, avait pu
constituer dans la sénéchaussée de Beaucaire, entre Nîmes et Beaucaire, en
Vaunage, dont Manduel, Calvisson et Marsillargues étaient les centres
principaux. (cf. Annales du midi, t. XVI (1904), p 161 et suivante).
Cet heritage demeura moins d'un siecle dans la famille de Guillaume de Nogaret,
qui s'éteignit en 1399 à la mot de Raymond II, le dernier survivant de ses
petit fils. Une donation et deux mariages le transmirent, dans les quarante années
suivantes à trois familles : Apchier, Murat, Louet, dont la dernière a duré
jusqu'à la fin du XVIII°.
Guillaume de Nogaret au sommet (Seigneur de Calvisson et de Vaunage (Gard). Le 18 mai : le roi lui donna la haute et basse justice des terres de Tamarlet, de Manduel, de Sainte-Marie, de Lésignan, de Redessan)
Son fils cadet Guillaume II qui hérite de la Seigneurie de Manduel, puis quelques siècles après ...
Enfants de Jean Louis I
Jean Louis II de Louet (10/12/1630-29/4/1700) [17 février
1664] Magdelaine de Marivaux (-15/5/1698)
François : Abbé de St Gilles. ( - 4/1707)
Isabeau : Marquise de Sade.
Annibal de Louet : (~ 1653 -31/12/1706 Paris) [11/10/1690] avec
sa nièce Gabrielle Thérèse de Louet
Enfants de Jean Louis II
Gabrielle Thérèse de Louet (24/3/1670-8/4/1719) [] avec
son oncle Annibal de Louet.
Jean Louis (Tué à Fleurus en 1690) [28/5/1688] Agnès de Gontaut
Biron, fille d'honneur de la dauphine, sans enfant.
Louise de Louet de Murat: (~ 1692 -1781 Narbonne chez sa fille (Mme de la Redorte))
Louis II de Louet ( - 1701) [4/1678] Henriette de la Beaume.
Enfants de Louis II de Louet
Louis III de Louet Inhumé à Narbonne, coeur inhumé dans l’église d’Aujargues
Louise de Louet de Murat dame de Calvisson (~1692-) [ 12 avril 1711] Louis III de Louet de Nogaret d'Aujargues marquis de Calvisson (22/2/1687 à Sommières- 15/3/1745 à Montpellier Inhumé à Narbonne)
Enfants de Louise et Louis III
Généalogie Nogaret (http://gerard-verhoest.com/guillaume-marquis.htm)
(Ménard 1875 VI p. 45)
La chaise à porteur du marquis de Calvisson à partir de 1751 (palissy_PM34002361.pdf)
in Antoine Dejean de la Bâtie. Histoire
généalogique de la famille Dejean de Caderousse en Vivarais, en
Languedoc et en Dauphiné
1930.
Baron Jean De Jean de Caderousse de Montval (lieutenant particulier en la sénéchaussée et siège présidial de Nîmes) 26/3/1722 Saint-Marcel-d'Ardèche - 26/9/1764 (42) dans son château de Manduel [ 16/11/1751] Gabrielle Magdeleine Deydier 1727 Nîmes - 12/1/1773 Nîmes
Acquiert rapidement une situation brillante à Nîmes : Avocat au parlement, acquiert de son pere la charge (valeur de 15000lt) de lieutenant particulier en la sénéchaussée et présidial de Nîmes. Baron de Manduel : Fait l'acquisition dans le "terroir et taillable" de biens nobles et ruraux da la mouvance des chanoines de St Ruf pour la somme de 8000 livres. A sa mort sa veuve cède la charge de lieutenant particulier (16500lt) et afferme les biens immobiliers pour une rente de 450lt. L'héritage de Mathieu (héritier universel mais division ~égalitaire) : 1/5 des biens paternel (de 52 246lt) et 6/10 des biens maternels (de 47 179lt). Le fief de Manduel fut adjugé à Mathieu pour 4500 livres à charge d'en payer les 1/5 à chacune de ses sœurs.
Magdeleine Priscille 8/8/1752 Nîmes
Sophie Thérèse 7/7/1754 Nîmes [26/4/1784] Claude Thomas de Billioud (capitaine commandant au régiment du Dauphiné)
Mathieu 06 Mars 1756 Manduel - 01 Janvier 1833 (76) Nîmes
Julie Gabrielle 27/1/1758 Nîmes
Philippine, Marie, Henriette 26/3/1765 Nîmes
Mathieu, avocat, épouse à 18 ans et à Nîmes le
14/2/1774 sa cousine germaine Priscille Marguerite Francoise de Novy
(dot de 50000lt) mais celle ci meurt à Nîmes le 21/12/1787 à 33 ans sans postérité.
Il prend part à l'assemblée de la noblesse pour l'élection de la sénéchaussée
de Nîmes pour les états généraux (20/3/1789).
En 1792, il vendit tous (???) les biens de Manduel et Nîmes et se
retira à St Marcel d'Ardèche
Se remarie le 21/7/1797 avec Marie Joseph Zoë
Malmazet de St Andeol à Villeneuve de Berg
Après un court séjour à Villeneuve-de-Berget à Lédenon, Mathieu de Monval
revint à Manduel et à Nîmes, pour s’y établir définitivement, et
continuer d’exercer sa profession d’avocat
Mourut le 1° janvier 1833 à 78 ans dans son hôtel de Nîmes
Louise Elisabeth Emma 16/1/1799 Villeneuve de Berg
Jean Louis Ernest (*) (15 Ventose an 8
= 6/3/1800)
Manduel - 17 avril 1884 Avignon
Alfred (16 Germinal an 10
= 6/4/1802 ou 28/3/1802 Manduel
Léonce Ange Elisabeth 12/10/1806 Manduel
(*) n'apparaît pas dans la table décennale!
Vente de biens nobles et ruraux situés à Manduel faite par le marquis de Calvisson à Jean de Jean de Caderousse de Montval. 22 décembre 1758
L’an 1758 et le 22e jour du mois de décembre après midy, par devant nous notaire royal, en présence des témoins bas nommés, fut présent M. Me Bernard Aubaret avocat en Parlement, juge et maire de la ville de Massillargues, habitant de la ville de Montpellier, lequel en qualité de procureur fondé de très haut et très puissant seigneur Anne-Joseph de Louet de Murat de Nogaret, chevalier seigneur marquis de Calvisson, baron de Manduel et des Etats de la province de Languedoc, seigneur de Massillargues et autres places, a vendu, cédé, remis et transporté par vente pure et à jamais irrévocable, à noble Jean de Jean de Montval, Lieutenant particulier en la sénéchaussée de Nismes, icy présent, stipulant et aceptant, les biens nobles et ruraux que le dit seigneur marquis de Calvisson possède dans le terroir et taillable du dit Manduel, et tous autres désignés et confrontés sur le cadastre du dit Manduel, et c’est avec toutes ses charges réelles et foncières, quittes néanmoins d’ycelles et des tailles du passé jusques au premier janvier prochain ; déclarant le dit sieur Aubaret, en la susdite qualité, que les susdits biens nobles relèvent de la directe de Messieurs les chanoines de Saint Ruf, et la présente vente faite pour et moyennant le prix et somme de huit mille livres, juste prix et valeur des dits biens eu égard à leur état et situation ; laquelle dite somme de huit mille livres du susdit prix le dit sieur de Montval a tout présentement et réellement payée et mise sur table en louis d’or et autres pièces de cours que le dit sieur Aubaret a retirés et emboursés au veu de nous dits notaire et témoins, dont quittance.
Signé : Montval, Aubaret, Ribière, Sibleyras, Bancel
notaire.
(Antoine Bancel, notaire à Manduel, registre 1755 à 1758, folios 745 à
746).
Déclarations faites par les possesseurs de biens nobles ou ruraux pour servir à la fixation du vingtième des biens nobles du diocèse de Nîmes. 20 décembre 1759 Généralité du Languedoc. Diocèse de Nîmes. Paroisse de Manduel.
Je soussigné Montval, Lieutenant particulier en la sénéchaussée et siège présidial de Nismes, déclare, pour satisfaire à la déclaration du Roy du 17. novembre 1733 et à l’ordonnance de M. l’Intendant de la province de Languedoc, que je possède dans le territoire de la paroisse de Manduel, diocèse de Nismes, la quantité de treize salmées,deux émines, un boisseau, quelques dextres de terre, dont neuf salmées trois émines trois boisseaux et quelques dextres étant actuellement hermes, incultes et hors d’état de rien produire, et que je mène à la main ; J’estime produire un revend annuel, sur le pied que les biens de pareille nature sont loués communément dans la dite paroisse, le fort portant le faible, de la somme de cinq cent quarante livres ; De plus, je possède dans le dit lieu de Manduel un fief dont les censives se portent annuellement à une salmée quatre émines froment, sept émines deux boisseaux orge, deux émines seigle, et un sol argent, les lods pouvant se porter tout au plus chaque année à une somme de cent livres, en telle sorte que le dit fief peut rapporter un revenu annuel de quatre cent quarante livres qui jointes au revenu des terres nobles cy dessus spécifié font la somme totale de neuf cent quatre vingts livres, ce que je certifie véritable aux peines portées par la dite déclaration. Fait à Nismes ce 20e décembre 1759. Montval.
Certifié conforme par le Bureau de la Commission, le 30e
janvier 1760.
(Archives départementales du Gard)
Inventaire après décès des effets mobiliers de noble Jean de Jean Cade rousse de Montval. 31 octobre 1764
Mercredi 31 octobre 1764; Par devant Messire Jean-Maurice
Reinaud, président juge-mage, Lieutenant général en la sénéchaussée de
Nismes ; Me Pontier, procureur de dame Gabrielle-Magdeleine Deydier, veuve de
noble Jean de Jean Caderousse de Montval, mère et tutrice de Thérèse-Sophie,
Elisabeth-Mathieu et Gabrielle-Julie de Montval ses enfants pupilles et le
posthume dont elle est enceinte, le dit Montval étant décédé à Manduel le
26 septembre dernier, ab intestat, ayant laissé la dite dame et demoiselle
Priscille-Madeleine son autre fille pubère, a requis inventaire; Me Laval,
procureur pour Me Mathieu Novy curateur de demoiselle Priscille Magdeleine de
Montval y adhère ; Me Pontier, assisté de la dame Deydier, a dit que par
contrat de mariage du 20 septembre 1751, avec le dit sieur de Montval, elle se
constitua en dot les biens qu’elle avait du chef de son père. . . (suivent
les principales donations qu’on lui fit et qui se retrouvent dans le contrat
de mariage).
L’inventaire continue... on trouva. . .
Dans un cabinet au second étage, les livres suivants :
Les Arrests de Louvet, 2 tomes in-fo ;
Journal du Palais, 2 tomes in-f ;
Lois civiles, 1 tome in-f ;
Décisions communes du Palais, par Lapeirère, in-f ;
Gui Pape, in-f;
16 ouvrages in-4°, 3 in-8°, 26 in-12, 2 in-18.
Dans une chambre :
Une tenture de tapisserie à grands personnages dont il est fait mention au
contrat de mariage. . .
. . . Dans le garde-meuble :
Une tapisserie à bourette pour le cabinet du défunt avec la portière ;
Une chaise à porteurs avec ses bâtons.
. . . Au salon à manger:
Trois douzaines assiettes fayence festonnée, 19 plats de fayence, un pot à eau
et sa jatte fayence, un porte-huilier en cristal, 12 petites tasses à café de
faïence, 6 salières de cristal, 34 bouteilles d’Angleterre ;
. . . Contrat de mariage du défunt avec la dite dame Deydier, receu par Pontier
notaire, le 20 septembre 1751 ;
. . . Vente par le marquis de Calvisson au défunt, du 22 décembre 1758, receue
par Bancel notaire, pour 8.000 livres;
. . . Lettre du marquis de Calvisson, du 5 février 1759, portant ratification
de la susdite vente, disant qu’il avait vendu les champs nobles et les
ruraux;
Lods de la dite vente fixé à 550 livres, du 22 décembre 1758, et quittance du
droit de lods du 10 janvier 1759 ;
Déclaration de ses biens nobles par M. de Montval, requête qu’il présenta
aux commissaires des Etats du Languedoc et ordonnance du 4 février 1 760
;
Quittance du droit de lods par le chapitre de Nismes, pour l’acquisition faite
par M. de Montval du fief qui avait été inféodé aux auteurs du sieur Mallien
prêtre, du 18 décembre 1759; Billet à ordre du sieur de Narbonne Pellet Saïgas,
de 2.1 00 livres, du 22 mai 1761, et lettre missive de Madame de
Bernis-Narbonne, datée du 1er juin ;
Contrat de constitution de rente de 125 livres, établie par André boulanger de
Saint Jean de Peyrolas, au profit de sieur Antoine de Jean de Caderousse,
conseigneur de Saint-Marcel-d’Ardèche, au principal de 2.500 livres, reçu
par Arnaud notaire du Saint-Esprit, du 26 septembre 1751 ;
Cession d’un capital de 3.445 livres, sous la pension de 172 livres, 5 sols,
par Guillaume Daunant, le 31 mars 1733, receu par Montfaucon notaire, à dame
Magdeleine de Peschier, veuve de noble François Deydier ;
Sommaire servant de liève pour les censives de Manduel et Rodilhan ;
Un sac dans lequel il y a les provisions de l’office de Lieutenant particulier
en la sénéchaussée et siège présidial de Nismes, la dispense d’âge, la
vente qui avait été faite par M. Mathieu de la Calmette, réception du dit
office, mémoire et lettres relatives à la pension de 600 livres attachée au
dit office. . .
L’abbé de Jean de Caderousse, frère du défunt, désire que la dame Deydier,
veuve de son frère, soit chargée des dits meubles et papiers. . .
L’estimation des dits meubles s’élève à 20.215 livres 2 sols. . .
Présents à l’inventaire : à part les personnes désignées ci-dessus,
S" Jacques Nicolas, Leplay, habitants de Nîmes, et Sr Antoine Vaissière
habitant
de Manduel. La veuve signe : Deydier de Montval ; L’abbé signe : De Jean de
Caderousse, prêtre.
(Archives départementales du Gard. Fonds de la Cour d’appel, ancien Présidial)
Procuration de vendre des biens immeubles sis au terroir de Manduel, donnée par Elisabeth-Mathieude Jean de Montval. 3 avril 1792
L’an mil sept cent quatre vingt douze et le troisième jour du mois
d’avril avant midy; Par devant nous Simon-Augustin Masclary notaire à
Saint-Marcel en Vivarais, fut en personne Messire Elisabeth-Mathieu de Jean de
Montval, maire et habitant le lieu de Manduel, district de Nismes, département
du Gard ; Lequel de gré et libre volonté a fait et constitué son procureur général
et spécial, une qualité ne dérogeant à l’autre, sçavoir : (le nom du
mandataire a été laissé en blanc) absent, auquel il donne pouvoir de par luy
et en son nom vendre et aliéner à tels prix, pactes, clauses et conditions et
à telles personnes qu’il jugera à propos, ses biens immeubles situés au
terroir du dit Manduel et autres lieux, ou partie d’iceux, en recevoir le
montant, donner quittance à l'acquéreur ...
(Etude de Me Masclary notaire. Registre 1791 à an 2, folio 154 à 155)
Décès d'Elisabeth-MathieuDejean de Montval. 1er janvier 1833
L'an mil huit cent trente trois et le premier janvier,
heure de neuf du matin, par devant nous Louis-Claude Montagnon, adjoint à la
mairie de Nîmes, officier public de l’État civil, par délégation du maire,
sont comparus en l’hôtel de ville, Auguste Jaumeton faiseur de bas, âgé de
vingt-six ans, et Frédéric Maurin tailleur d’habits, âgé de trente quatre
ans, domiciliés à Nîmes, lesquels nous ont déclaré que Elisabeth-Mathieu
Dejean de Montval, propriétaire, âgé de soixante dix-huit ans, natif de
Manduel, département du Gard, veuf de Zoé de Malmazet de Saint Andéol, est décédé
ce matin à quatre heures dans son domicile audit Nîmes, section 4, chemin
d’Avignon n° 2.
(Archives communales de Nîmes. Registre des décès. Année 1833, n° 4)
basé partiellement sur geneanet (Info geneanet- compte mazery)
Parents : Antoine CANONGE LAVIGNE 1730-1802 (Maître chirurgien puis Officier de santé à Collet de Deze) & Marie HOURS 1738-1796
Anne Priscille Canonge 1759-1828
Marie Margueritte Canonge 1760-1821
Julien Deidier Canonge chirurgien domicilé à Nîmes
Jacques Léon Canonge 1768
Jean Armand Canonge 1769-1826
Victor Amédée Canonge 1772-1826
Jeanne Cecile Canonge 1775-1830
David Basile Canonge Lavigne 1779-1783
Jean Louis Canonge bourgeois de Nîmes ~1764 - † 20/2/1832 - Bercy, Paris, à ~ 68 ans
1° mariage [3 octobre 1789, Redessan (Gard)] Anne Felice OLLIVIER † 7/12/1793 (*, *) à Manduel
Pierre André Marie Casimir CANONGE 1790-1791 (bapt. du 19/10/1790)
2° mariage [26 nivôse an II (15 janvier 1794), Mandel (Gard)] Andrée Roze BRUN ~1759 Tarascon, †1806
Louis André Paulin CANONGE 1797-1797
Cité lors du mariage de sa sœur Anne Priscille avec Jean Baptiste Nicolas d'Autun.
Étudiant en droit en 1789 lors de son premier mariage, habite alors la ville de Nîmes depuis environ neuf ans
Négociant, âgé de 30 ans lors de son mariage le 26 nivôse an II.
Clerc de notaire puis greffier au tribunal de Paix de Manduel, maire de Manduel, juge de Paix, membre à vie du collègue électoral.
A partir du 1° janvier 1814, il vit à Bercy chez sa fille adoptive Mme Cabanis [ Marie Adélaïde Christine Evelina Pouponne BANCEL CANONGE ] où il décède
(voir liens à Antoine Bancel)
Fille adoptive : F Marie Antoinette Adélaïde BANCEL CANONGE 1789-1871
Fille adoptive : F Marie Adélaïde Christine Evelina Pouponne BANCEL CANONGE 1793-1844
Fils adoptif : H Hyppolite Aimé BANCEL CANONGE 1793-1841
Inventaire à sa mort (17 avril 1832 ; MC/ET/V/1082 CARAN)
Arrêté de la préfecture du département du Gard du 7 septembre 1810
Percepteur de Manduel en 1793-1794 & maire de la commune
dans les années VIII & IX.
On lui reproche, pour 1793, l' Emploi n'etant pas justifié des
capitaux et interets dus à divers particuliers pour 1239, 66 fr. rn assignats
reduits en numeraire à 458,67 fr. Et pour 1794, du compte rendu par le dit sieur Canonge percepteur de la
dite commune pour l'exercice 1794, comme le dit percepteur n'ayant pas en
qualité de recevoir pour le sieur Despeyre pour les sommes par lui avancées à
la dite commune montant à ... 520 fr. 63 c.
Comme n'étant justifiés par aucune pièce comptable :
Les avances faites par le dit sieur Maigre montant à ... 500 fr.
En intérêts des dites avances montant ... 20.63
les avances faites par les dames Layre Mounier et autres montant à 2816.28
Et les remises montant a ... 971.57
[...] Au total en assignats pour 1794 = 5314.71 réduit en numeraire 1142,666 fr.
Du compte supplémentaire des recettes et dépenses arrières faites par le dit sieur Canonge en qualité de maire rendu par le percepteur de la dite commune pendant l'an 13. Comme n'étant pas justifiés également.
Les dépenses de bureau montant ... 15 fr.
les frais de montrée du territoire de la dit commune montant ... 3
Les frais de supplément de papier timbré pour les registres de l'etat civil montant ... 5.10
les frais de correspondance administrative montant à ... 2
les frais d'entretien de l(horloge montant à ... 17.50
les frais de publication de la paix continentale à ... 6
Les frais de transcription d'un mémoire montant à .... 6
La dépense de 6 cadenats montant à ... 9
Comme ne faisant pas partie des charges publiques ni de dépenses
des communes d'après la loy du 26 may 1790
Parties des frais d'une ceinture pour le maire 24
Au total pour l'an 13 87.60
Qu'ainsi le total des sommes rejetées s'élève en numéraire 1688.93 [...]
Considerant que le motif de l'emprisonnement allégué par le dit sieur Canonge n'a pas pu le dispenser de fournir les pieces justificatives [...]
Arrete
Article 1° : La petition du sieur Jean Louis Canonge [...] est declarée
inadmissible [...]
Article 2° : les arretés des 26 may et 6 juin derniers seront en consequence
executés [...]
Article 3° Ampliation du present sera adressé au maire [...]
JL Canonge pose un pourvoi auprès du Ministre de l'Intérieur
Courrier du 22 février 1812 au ministre de l'intérieur
Monsieur
Jean-Louis Canonge, ancien maire & ancien percepteur de la
commune de Manduel, membre à vie du collège électoral du département du Gard
a l'honneur de vous exposer qu'il exerca dans cette commune, les fonctions de percepteur
volontaire des contributions pour l'année 1793, & celles de percepteur
forcé pour neuf mois de l'année 1794; qu'alors un mandat d'arret
émané du comité révolutionnaire & qu'un vrai patriotisme lui avait
attiré, l'obligea de s'éloigner de ses foyers, et qu'il fut errant ou captif pendant
plus de huit mois.
On profita de son absence pour enlever de sa maison les registres et les autres pièces
justificatives de sa comptabilité? Il n'a recouvré que ce qu'on a bien voulu
lui rendre, & il a été privé de diverses quittances établissant des
articles de dépenses importantes, quittances que le sieur Canonge a été dans
la nécessité de suppléer par les déclarations précises des personnes qui
les lui avaient consenties.
Elu ensuite maire de Manduel, il remplit cette place pendant les années VIII &
IX (1)
Le sieur Canonge fut déclaré relicataire d'une somme de 451 francs 31
centimes. Il forma de suite opposition à l'arrêt de clôture. Sur le mémoire qu'il
présenta & les pièces qu'il produisit, il fut rendu le 14 juin 1808,
un second arrêté qui liquida définitivement les mêmes comptes & déclara le
sieur Canonge débiteur, pour tous solde, d'une somme de 110 francs 56 centimes
Un mouvement de déférence pour M le préfet engagea le sieur Canonge à
acquiescer à cette liquidation. Il paya, & tous fut, à cet égard, irrévocablement
consommé.
Quant aux comptes rendis en qualité de percepteur; M le préfet les clotura le
3 juillet 1809. Le sieur Canonge fut declaré quitte et bien liberé pour
l'année 1793. Il fut trouvé en avance de 208 francs 88 centimes pour les neuf
mois de recette de 1794. Tout fut donc encore terminé sur ce chef.
Quelle ne fut donc pas la surprise du sieur Canonge quand il apprit que trois
arretés de M le prefet, des 26° mai & 8 juin 1810 avaient rapporté les
precedents arretés des 14° juin 1808 & 3 juillet 1809, respectivement
acquiescés & exécutés.
Les nouveaux arrêtés déclarent le sieur Canonge débiteur,
Pour solde du compte concernant la mairie de la somme de ... 87.60
Pour le compte de percepteur des impositions de 1793, de la somme de ... 458.67
Et pour le compte des neuf mois de 1794, de la somme de ... 1142.66
Par où le debet total s'élevait à 1688.93
[...] Un arrêté du 7° septembre 1810 rejetta la demande en surcis &
ordonna de plus fort l'exécution des arrêtés précédents
Le percepteur de la commune de Manduel a donc fait sommer administrativement le
sieur Canonge, par acte du 24° janvier de cette année 1812, de verser dans sa
caisse, la somme de 1688.93 dont les arrêtés des 26° mai et 8 juin 1810 l'ont
injustement déclaré rélicataire.
Le 19° février courant, cette sommation a été saisie d'un commandement, en sorte
que pour se soustraire à l'exécution d'arrêtes nuls en la forme & injustes
au fonds, il ne rester d'autre voir au sieur Canonge que celle d'implorer la
justice de votre excellence pour la reformation de ces arretés. [...].
Vous vengerez donc, Monseigneur, son honneur outragé [...]
[signe] Canonge
(1) le s Canonge fut ensuite nommé juge de paix du canton de Marguerittes arrondissement de Nîmes et il en remplit les fonctions pendant trois années consécutives
il y a plusieurs membres de la famille Bancel qui interviennent dans la vie
de la communauté de Manduel :
* M° Jean Bancel, notaire royal (1719-1766), père de 11
enfants. lieutenant de juge, puis juge (depuis au moins 1743) jusqu'à
l'automne 1752.
* M° Antoine Bancel (son fils né en 1718), notaire,
et & juge de la baronnie de Manduel à partir de l'automne 1752,
achète la charge de Maire en 1773 (meurt en 1793 à Manduel).*
* Louis Bancel (son fils né en 1731?), greffier jusqu'en février
1783, achète la charge de secrétaire greffier en 1773.
* Pierre Bancel (son fils né en 1735?), procureur fiscal et
juridictionnel. En 1756, à la demande de M de Joubert, syndic général
de la province, Pierre Bancel est désigné par le conseil "pour
tenir lieu de provisions des offices de maire alternatif de consul ancien de
consul alternatif et de secrétaire greffier alternatif ".
* Joseph Bancel (son fils né en 1738?), qui assure quelques
taches de greffier commis lors de délibérations dans la décennie 60
:25/3/1762 & en (2/2 & 19/2) 1766.
L'élection du maire et des conseillers municipaux le 17 fevrier 1790 pourrait marquer en quelque sorte la chute définitive de la maison Bancel : le conseil ne se ne réunit plus "par devant m° Bancel ...", sa position de juge va disparaître, et enfin, marque de disgrâce, sa place réservée sur un banc dans l'église est réquisitionnée par le nouveau conseil municipal. On oublie pas, de plus de l'insérer dans en tête de liste des contribuables les plus aisés pour participer aux financements des travaux de la commune. Mais Antoine Bancel est indestructible ! Le voila élu juge de paix du canton en avril 1791, après avoir résisté à une sévère attaque du maire (délibération du 27/1/1791) , et alors que le précédent juge n'avait prêté serment qu'en février : Un changement aussi rapide et reste inexpliqué.
A noter que la famille Bancel semble traverser la Révolution et continue de résider à Manduel ==> Antoine Placide Bancel, propriétaire de Manduel apparaît dans les délibérations du 10 mai 1838
* M° Jean Bancel, notaire (1719-1744), lieutenant de
juge puis juge (depuis au moins 1743) jusqu'à l'automne 1752.
* Pierre Bancel, procureur fiscal et juridictionnel. En
1756, à la demande de M de Joubert, syndic général de la province,
Pierre Bancel est désigné par le conseil "pour tenir lieu de
provisions des offices de maire alternatif de consul ancien de consul alternatif
et de secrétaire greffier alternatif ".
* M° Antoine Bancel, (baptistaire du 16
Août 1718), notaire,
et & juge de la baronnie de Manduel à partir de l'automne 1752,
achète la charge de Maire en 1773 (meurt en 1793 à Manduel).
* Louis Bancel, (baptistaire du 30 juillet 1731) greffier jusqu'en
février 1783, achète la charge de secrétaire greffier en 1773. En 1778
se presente
aussi comme procureur es cours de nimes
* Joseph Bancel, qui assure quelques taches de greffier commis lors
de délibérations dans la décennie 60 :25/3/1762 & en (2/2 & 19/2)
1766.
Branche 1/
Jean Bancel (1692 - 12/3/1766 à Manduel (5)) marchand (A), notaire Royal & juge de la baronnie de Manduel (5) -[7/1/1717 Manduel] - Marguerite Thérèse Bruguier (1697 - 1767)
Antoine Bruguier est à cette date est notaire de Manduel, viguier & capitaine de la bourgeoisie du lieu de la baronnie de Manduel, il meurt le 7/8/1717
Basée sur étude généalogique de Daniel Viez (il manquait Antoine, Marie et Magdeleine)
Antoine Louis (1785 (à
chercher sur
paroisse St Castor Nîmes) - décès à Manduel 25/11/1785
agé de 9 mois
Hilarion (1786!!! - )
Eulalie Heleonore (13/10/1786 à Manduel (bapt. du
17/10/1786) avec comme parrain son frere Hilarion - décès à Manduel
25/11/1790
Pauline Margueritte (1/4/1788 à Manduel (bapt. du
6/4/1788)
Marie Antoinette Adelaide (surnommée Aglae Eleonore) 12/6/1789 (bapt. du
15/6/1789)-1871 adoptée
par Jean Louis Canonge (propriétaire foncier maire de Manduel) le 7 Pluviose an
9 avec acceptation de Rose Brun
Marie Adelaide Christine Evelina Pouponne 13/1/1793-
(Antoine Bancel est affligé de maladie à cette date et n'est pas en
mesure de déclarer lui même cette naissance) 1844 manduel
adoptée
par Jean Louis Canonge (propriétaire foncier maire de Manduel) le 7 Pluviose an
9 avec acceptation de Rose Brun
Hyppolite Aimé (24
Frimaire an 2) 14/12/1793 (Antoine Bancel est mort à
cette date)- 1841 adopté
par Jean Louis Canonge (propriétaire foncier maire de Manduel) le 7 Pluviose an
9 avec acceptation de Rose Brun * 21/6/1819 Beaucaire
- Marie Cesarine Layre (1798
toujours compte tenu de l'acte de mariage (B)
on assume que leur fils Jean (plutôt Jean Louis
cf.doc) Bancel (~1751-?) gradué en droit, procureur cour de Nîmes, se
marie le 11/4/1777 à Tarascon (paroisse Sainte Marthe) avec
Rose Andrée Brun ( ~1753 - 1806). Ils auront un fils Antoine
Jean Louis né le 18/2/1778 intégré dans un régiment de grenadiers sous Napoléon
(1,80 m, blond, yeux bleus ...).
((à
noter Rose Brun témoin
sur registre 7/5/1778)
Margueritte Thérèse (1753-1755)
Margueritte (1755- )
Margueritte Thérèse (1756 - )
Pierre (1757 - )
Louis (1759 - 1764 )
Estienne (1760 - )
Françoise (1763 - 1764)
David (1765 - 28/8/1771)
Jean, André Veyrier de Recoules 1759
Jean-Baptiste Veyrier de Recoules 1761
Francois Veyrier de Recoules 1766 - 1854
Marie Therese Veyrier de Recoules 1769 - 1856
Jean Baptiste Veyrier de Recoules 1773 - 1858
Antoine Bancel 1766
Magdeleine Therese 1767- décès 19/10/1774
Louis Antoine (13/12/1770 à Manduel
(bapt. 14/12/1770) -
décès
20/11/1773
Priscille Eulalie 1774 (9/10/1774 à Manduel
(bapt.
12/10/1774)
Jeanne Eulalie 1776 (8/11/1776 à Manduel
(bapt. 11/11/1176)
Jean Antoine Placide (5/10/1778 Manduel) (bapt.
7/10/1178) ==> maire de Manduel dans les années de 1823 à
1830
Catherine Rosalie (29/8/ Manduel 1781) (bapt.
2/9/1781) - décès 14/11/1784
Magdeleine Therese (18/10/1769 Bellegarde- <8/1812)
Destin (et énigme) d' Andrée Rose1° union : Jean jeune Bancel & Jean Louis Bancel, ainsi que Antoine Bancel (voir plus loin), sont des enfants de Jean Bancel et Marie Thérèse Bruguier Après ce mariage Jean Bancel (içi Jean
Louis Bancel) & Rose Brun auront un enfant Antoine Jean Louis Bancel
le 18 février 1778 à Nîmes 2° union : 3° union : Rose Brun s'éteint le 6 mars 1806 âgée de 53 ans à Manduel ==> naissance ~1753! André(e) Rose Brun !!! une même personne ou deux sœurs?
Lors de la naissance de Marie Adelaide
(janvier17895), son père ,Antoine Bancel, malade, ne peut même pas se déplacer
pour l'enregistrer à la mairie, la même année, Hyppolite né 9 mois (décembre
1795) après la mort d'Antoine à 75 ans (mars 1795). Les trois derniers
enfants de Rose sont adoptés par Jean Louis Canonge greffier d'Antoine
lors de son mariage celle ci ...
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(1) délibération du conseil du 4 Octobre 1773
(5)
[...] habitant de la ville de nismes, ancien notaire royal & juge de la
baronnie de manduel, decedé au dit lieu le douse precedent agé de 74 ans y
restant souvent en qualité d'habitant forain [...]
(6)
[...] se sont presentés les citoyens Antoine Bancel juge de paix du dit lieu
et Louis Canonge son greffier [...] agé de 65 ans [...] l'un
frere du defunt et l'autre ami.
(8) http://colindeverdiere.fr/vdr/famillevdr.htm
Famille Devèze
Basée sur étude généalogique de Daniel Viez (geneanet)
voir état civil Bernis
descendance voir Bancel
descendance voir Daniel Viez (geneanet)
descendance ?
Famille Rozel
Jacques de Rossel (protestant, mort en prison en 1704) fils de Jacob de Rossel, seigneur de la terre d'Aigaliers qu'il tenait de sa mere, et qui fut érigée en baronnie par lettres patentes du mois de mai 1664, [...] n'eut point d'enfans males [...]. La famille des Rossel ne s'éteignit pas, elle fut perpétuée par l'oncle paternel de jacques, Gabriel de Rossel d'Aubarne, baron de Fontarèche, dont les descenants rendus à la foi catholique existent encore (P.L. Baragnon, Abrégé de l'Histoire de Nimes, III, p.208)
les memes Rossel-Rozel?