Dépôts sédimentaires depuis au minimum le Jurassique sup. (cf sondage Nîmes) jusqu'au au moins au crétacé moyen (érosion plus haut!).
Document ACPM
Compression et formation de l'Isthme Duracien ==> arrêt de la sédimentation sur la zones immergées : Albien.
Compression plus prononcée (phase pyrénéenne) ==> formations des plis dans la série sédimentaire : Mæstrichtien.
La faille de Nîmes délimite un compartiment sud qui s'affaisse. Un horst (Beaucaire) laisse les formations II° affleurer.
Puis, concomitamment, remplissage Ordovicien des bassins subsidents (bas Rhône et Camargue) avec des dépôts saumâtres à la base puis continentaux (lacustres) ensuite . Une transgression marine au Miocène assure les dépôts molassiques. Lors de la Crise Messinienne (fin Miocène), la mer se retire et creuse de profondes vallées, puis revient pour des dépôts d'argiles pliocènes.
1° partie du IV° (jusqu'au Mindel) : dépôts fluviatiles généralisés dus au Rhône et à la Durance.
2° partie du IV° (à partir du Riss) : Rhône Durance Gardon prennent leur cours actuel. Le bassin camarguais continue sa subsidence avec des dépôts fluviatiles importants. Pour le bassin du bas Rhône (là, les spécialistes ne sont pas d'accord!), la Vistrinque s'affaisse (faille ou subsidence?) et les costières se surélèvent (failles ?). Dépôt de loess généralisé (là, les spécialistes sont d'accord!).